Le croiriez-vous?
Vous l'avez remarqué... Cette semaine n'est pas ordinaire... Valérie est mon invitée...
Je me suis amusée en lisant son troisième billet...
Le pire du pire : la musique !
J’ai, dans un premier temps songé à écarter la musique de ma réponse au tag. Et puis, finalement, je me suis dit que j’étais venue pour jouer, et que je n’aurais pas tous les jours l’occasion d’être l’invitée de Tilleul. Jouons !
Des souvenirs musicaux ? Bon, bon !
J’écarte les comptines de l’école maternelle (je m’en souviens encore !).
Je commence par le CM1-CM2. Une fois toutes les trois semaines (heureusement, ça ne revenait pas très souvent), c’était musique le temps d’un après midi. Peut-être moins que tout l’après midi, je ne sais plus. Musique, c’était l’horreur ! Les deux autres disciplines (sport et arts plastiques) me permettaient –au moins- de quitter ma salle de classe, c’était toujours ça de gagné, mais musique, c’était avec cette institutrice que je fuyais comme la peste. Double horreur !
Nous chantions. Ou alors, nous écoutions des histoires sur fond de musique classique. Je n’aimais ni l’un, ni l’autre. Je ne chantais pas d’ailleurs, je faisais semblant. Je m’ennuyais, j’étais ailleurs, et je n’apprenais pas les paroles à la maison.
Musique au collège ?
La flute à bec était joviale, comparée aux paroles de « Va l’ami au Galápagos, va l’ami aux Seychelles ». La prof de musique était douce comparée à …Bon ! La musique, au collège, c’était comme les cours de dessin, pas ma tasse de thé, mais une bonne ambiance et des encouragements pour les moins doués. Ça passait bien.
La musique, ado ?
Mon grand amoureux était saxophoniste dans un big band (qui existe toujours et qui a une certaine notoriété… locale mais pas négligeable). Je ne me suis jamais intéressée à ce qu’il faisait. Je n’ai jamais pu. J’étais admirative bien sûr, mais … Par exemple, je ne lui ai jamais demandé de me jouer un morceau. Jamais ! J’étais hermétique.
Maintenant ?
Rien n’a changé, ou si peu…
Ma cousine a épousé un musicien. Professionnel. Un compositeur, très sympa. Il vit de son art (il compose des morceaux pour des boites de pubs ou des réalisateurs). Il n’a jamais « accepté » l’idée que la musique me soit autant étrangère. A chaque fois que nous nous voyons, il me prend une heure ou deux, et me fait jouer de ses instruments, en m’apprenant quelques accords. Il me demande toujours si j’en éprouve du plaisir. Je crois que oui, mais je ne sais pas si c’est le fait de sortir des sons, ou d’être en sa compagnie, finalement…